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  • Photo du rédacteurMarie D

La ceinture de Marie (1/2)


L’annonce d’une grossesse en cours est bien souvent empreinte de mil et mil émotions enchevêtrées. Joie, bonheur, empressement, projets divers et variés… Craintes, peurs, angoisses, trouble, doutes, inquiétudes, stress… Et si le bébé ne s’accrochait pas ? Et si quelque chose lui arrivait sans que nous le sachions ? Comment va-t-il sortir de son cocon ? Saurais-je l’entourer de tendresse ? Saurais-je l’éduquer ? Comment lui épargner l’héritage de mes propres blessures ? Là-dessus, sur toutes ces interrogations de parents, de grands-parents, ou de proches tout simplement, ajoutez les hormones de la future maman qui lui jouent des tours, la font passer du rire aux larmes, lui font traverser des périodes pleines d’inquiétudes auxquelles elle n’était pas habituée, la font se révéler à elle mais aussi aux autres comme quelqu’un de saugrenu avec ses sautes d’humeur, ses originalités, ses nouveautés, ses envies, ses dégoûts… Ces hormones qui la font passer par des nausées, des écœurements, une grosse fatigue, des bouffées de chaleur… J’en passe !


Heureusement, la nature est bien faite, et une future maman, si elle connaît effectivement quelques troubles, ne collectionnera pas tous les symptômes recensés dans les nombreux livres de préparation à la naissance, rassurons-nous ! Et il existe des petits moyens très simples pour atténuer certains effets. Mais là n’est pas le sujet de cet article.


Un moyen simple pour garder toute sérénité, vous dira-t-on, c’est l’abandon.


Certes ! Mais déjà en période dite « normale », l’abandon n’est pas si facile, alors avec toutes ces inquiétudes, ces incertitudes, et ces hormones, bonjour l’affaire !


Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter un moyen que l’Église nous propose. Jésus sur la croix nous a donné Marie pour mère. Et vivre nos journées avec elle peut nous aider réellement. Certains articles ici et , des témoignages aussi, donnent déjà quelques idées pour vivre le quotidien avec Marie. Pendant la grossesse, porter la ceinture de Marie est un autre moyen pour matérialiser cette confiance en la Vierge Mère de Dieu.



Avant de vous proposer quelques témoignages très humbles, dans un prochain article, voici une très brève présentation.


Qu’est-ce que cette ceinture dite « de Marie » ?

En plein cœur de Bretagne, la basilique de la ville de Quintin conserve un morceau d’une ceinture de la Vierge Marie, apportée de Jérusalem au XIIIème siècle par un seigneur du bourg. Une vieille statue couronnée de Notre-Dame-de-Délivrance y est vénérée.


Sur le site de la paroisse de Quintin, vous pouvez lire les origines de cette dévotion. On nous y précise que des miracles attribués à cette relique ont confirmé la dévotion populaire, et on nous y propose la lecture de témoignages récents.


Miraculeusement conservée au milieu d’un incendie qui ravagea le sanctuaire, la ceinture fut l’objet de la vénération de nombreux fidèles, particulièrement des femmes enceintes. Souvent, on apportait cette relique sur le lit des femmes qui étaient sur le point d’accoucher et qui demandaient une protection particulière à la Vierge Marie. Au fil du temps, certains coupèrent des échantillons toujours plus nombreux, si bien qu’il ne reste au sanctuaire aujourd’hui que 8 cm de cette relique.


Néanmoins, on propose aujourd’hui des rubans de tissu fin, bénits et mis en contact avec la relique de la ceinture de Marie. Vous pouvez en faire la demande à « Monsieur le Curé – 9 rue Notre Dame – 22800 Quintin ». « Dans votre courrier n’hésitez pas à préciser les désirs de votre cœur qui vous invitent à demander cette ceinture et comment vous vous préparez à accueillir la grâce que vous demandez », lisons-nous sur le site de la paroisse de Quintin.


Au bout de quelques jours, ce ruban bénit, porté en scapulaire ou en ceinture, ne ressemble plus au frais bandeau, mais lorsqu’on le noue autour de soi en confiant sa grossesse à Marie, chaque fois, l’on se remet sous sa protection. L’acte d’abandon est fait un jour, certes ! Mais nous avons souvent besoin de le reformuler, pour nous recentrer sur ce choix de nous abandonner en Marie. Ce ruban alors est un moyen de matérialiser cette confiance en la Vierge Mère de Dieu et de tous les hommes.




La ceinture est-elle un objet magique ?

Dans le livre du Secret de Marie, présenté ici, Saint Louis-Marie nous explique que Marie n’est pas une fée, que la consécration de nos vies à Marie n’est pas une baguette magique : la croix ne disparaît pas, nos souffrances non plus. Mais avec Marie, nous recevons la grâce pour les porter.

De même, porter la ceinture durant sa grossesse n’élimine pas les contrariétés, ni même les dangers. Seulement, en choisissant de porter la ceinture de Marie, la future maman se confie à Marie, lui demande de vivre chaque instant de la grossesse avec elle, avec les moyens qu’elle-même propose : abandon, simplicité, confiance. Vivre sa grossesse avec Marie, c’est dès lors ne plus être seule à porter les inquiétudes et les tracas. C’est peut-être devenir plus libre devant ces inquiétudes et ces tracas, les abandonner, les donner à Marie, accueillir les choses qui viennent, comme elles viennent.



Si cette ceinture est souvent demandée par des futures mamans, l'Histoire a montré qu'elle a été l'objet de la dévotion d'autres personnes : des soldats, en 1914 ou en 1939, se sont procuré ces rubans, avant de partir au front. Il s'agit toujours de matérialiser la protection maternelle de la Vierge Marie.



D'autres sanctuaires proposent des ceintures à la dévotion des fidèles. Ainsi en est-il de la basilique Notre-Dame la Daurade, à Toulouse.


Sur ce blog, vous trouverez des témoignages très simples de mamans qui ont porté la ceinture de Marie.

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