Après « Les coups de cœur de la rédac’ » en Littérature, la rédaction est heureuse de partager une nouvelle sélection, de multimédias cette fois ! DVD ou CD, voici des œuvres qui nous ont marqués. Vous pouvez les commander chez votre libraire préféré.
DVD
La vie est belle, de Franck Capra, 1946, 130 minutes.
Noël 1945 à Bedford Falls, petite ville des Etats-Unis. Depuis sa plus tendre enfance, George Bailey a toujours posé des choix qui vont dans le sens du don de soi, de l’amour du prochain. Ce soir-là, il n’en peut plus de tout donner et, désespéré par une dernière mésaventure, s’apprête à se suicider. Répondant aux prières instantes des proches et des amis de George, son ange gardien est envoyé auprès de lui pour le faire changer d’avis. George reçoit alors le don de voir la vie telle qu’elle aurait été sans sa présence. Un film en noir et blanc, colorisé en DVD, avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore… Drôle, émouvant, profond. Une ode à l’amitié !
Marie D.
Monsieur Vincent, de Maurice Cloche, 1947, 109 minutes.
La vie de saint Vincent de Paul, prêtre au XVIIème siècle, admirablement interprété par Pierre Fresnay (prix d’interprétation en 1947), sur des dialogues de Jean Anouilh. Bien documenté, classique du cinéma français, un petit bijou en noir et blanc, à voir en famille (à partir de 12 ans).
Marie D.
Le Cid, d'Anthony Mann, 1961, 184 minutes.
Espagne de la Reconquista. Chimène a le cœur déchiré entre son amour pour Don Rodrigue et le deuil du père qu’il a tué. Pendant ce temps, l’émir Ben Youssouf s’apprête à envahir l’Europe, tandis que les intrigues des infants de Castille, la princesse Urraca et ses frères, divisent les chrétiens, tout comme le ralliement décrié de seigneurs andalous. #it’scomplicated. Heureusement Charlton Heston est là pour mettre tout le monde d’accord, enfin si vous lui laissez 3h04. Un film somptueux ; amour courtois, chevauchées, choix cornéliens et bien sûr musique inoubliable.
Étienne D.
Un homme pour l’éternité, de Fred Zinnemann, 1966, 120 minutes.
En 1529, Thomas More, juriste britannique, devient chancelier du roi Henri VIII d’Angleterre. Quand celui-ci annonce son remariage, Thomas More se trouve déchiré entre son amitié pour le roi, le respect qu’il doit à l’autorité royale, et sa foi. La vie de ce saint, qui choisira l’intégrité et le silence face aux accusations, jusqu’au martyre. Majestueux. Édifiant.
Marie D.
Le neuvième jour, de Volker Schlöndorff, 2004, 91 minutes.
Seconde guerre mondiale, camp de concentration de Dachau. Dans ce film réalisé à partir d’une histoire vraie – celle du père Jean Bernard, prêtre luxembourgeois –, la caméra ne ménage pas le spectateur, et certaines scènes du début du film montrent avec réalisme l’horreur des camps. L’abbé Henri Kremer, incarcéré au « bloc des prêtres », se voit mystérieusement libéré de cet enfer. Il ne s’agit en réalité que d’un marché : les nazis lui accordent neuf jours pour convaincre son évêque de cesser sa politique d’opposition face au régime. S’il y parvient, il sera libéré. L’abbé Kremer est pris dans un dilemme d'autant plus éprouvant que l’officier nazi, lui-même diacre, use d'arguments théologiques pour l'amener à trahir. Un film qui propose sur grand écran la position chrétienne face à l’idéologie nationale-socialiste.
Marie D.
Courageous – Honor begins at home, de Alex Kendrick et Stephen Kendrick, 2011, 129 minutes.
Voici l’histoire de quatre officiers de police qui ont à cœur de servir et de protéger en assurant la protection des rues. Ce métier leur fait prendre des risques mais le plus grand défi s’avère ailleurs : parvenir à élever ses enfants d’une manière qui honore Dieu, n’est-ce pas là le vrai courage ? Ce film – au demeurant assez américain – offre une belle réflexion sur la paternité. L’honneur commence à la maison ! A regarder avec son époux et ses fils adolescents.
Isabelle C.
Une vie cachée, film de Terence Malik, 2019, 173 minutes.
« Une vie cachée », c'est l'histoire de Franz Jägerstätter paysan autrichien et père de famille, qui refuse la compromission nazie et se voit reconnu coupable de haute trahison. Commence alors pour lui un chemin de croix qu'il choisit, guidé par sa conscience, par son amour de la liberté et par fidélité à sa foi. Cette histoire inspirée de faits réels repose sur l'alliance d'un immense courage et d'une immense humilité. La vie simple et dure à la campagne y est montrée sans idéalisme mais dans la splendeur des paysages du Tyrol et la pureté des cœurs. Franz et Fani, sa femme, témoignent d'un amour conjugal et familial édifiant qui leur permet d'affronter les temps tragiques du nazisme, avec le secours d'une foi à toute épreuve.
Un film bouleversant qui élève et invite à l’héroïsme.
Lise D.
Ce film retrace la fin de la vie de Franz Jägerstätter, paysan autrichien béatifié en 2007, qui a refusé de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est devenu passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz est resté un homme libre. Ce film est exceptionnel sur le plan cinématographique – je conseille de le regarder si possible sur grand écran pour profiter pleinement de la beauté des images – et dans le jeu remarquable des acteurs, mais il est surtout édifiant. Une belle invitation à refuser la tiédeur pour servir le Christ !
Isabelle C.
CD / Musique / Enseignements
Le Prince d’Égypte - Bande Originale du film de Stephen Schwarz et Hans Zimmer (1998), 76 minutes.
Instant nostalgie. Outre son casting de stars pour le doublage VO, DreamWorks a décidé de passer full open bar en s’offrant les services du parolier/compositeur de Broadway Stephen Schwartz et du compositeur/producteur Hans Zimmer, qui venaient chacun de rapporter un oscar à l’écurie concurrente de Disney, deux années de suite (Pocahontas puis le Roi Lion). Nommée elle-même dans deux catégories, la musique du Prince d’Égypte repartira finalement avec la statuette de la meilleure chanson originale. Un travail de grande qualité à (re)découvrir.
Étienne D.
Psaume 150, de César Franck, maîtrise de la cathédrale de Dijon, (2009), 52 minutes.
L'excellente Maîtrise de Dijon nous donne d’entendre un répertoire varié d'hymnes et de psaumes du XIXème siècle. Des perles, magnifiques, pour les oreilles et pour l’âme !
Au programme : Ave Maria, Dextera Domini, Psaume 150, de César Franck ; O salutaris hostia, Tollite hostias, de Camille Saint-Saëns ; Ave Verum Corpus, d’Edward Elgar ; Virgo Mater, de Pablo Casals ; Ave Maris Stella, de Edvard Grieg ; Pueri concinite , de Johann Ritter von Herbeck ; le Cantique de Jean Racine, de Gabriel Fauré Gabriel ; O salutaris Hostia, de Gioachino Rossini ; Les Rois, de Peter Cornelius ; Locus iste, de Anton Bruckner ; Tantum ergo, de Félix Mendelssohn-Bartholdy ; Levez les yeux vers les montagnes, de Bartholdy Felix Mendelssohn.
Marie D.
(Disponibles en CD ou en MP3 à télécharger.)
Le pardon en famille, de Christine Ponsard, Béatitudes productions, 73 minutes.
En un peu plus d’une heure, Christine Ponsard apporte des éclairages simples et profonds sur nos relations avec nos proches. Reconnaître ses torts, demander pardon, recevoir le pardon donné : tous ces gestes d’amour, de don et d’abandon apparaissent dans une lumière pleine d’espérance. A écouter, méditer, et vivre !
Marie D.
Le coin des enfants
Mais priez mes enfants – Récit de l’apparition de Notre-Dame à Pontmain le 17 janvier 1871, CD paru en 2017 aux éditions Quentin Moreau, 47 minutes.
L’Abbé Marcel Cellier fut le curé de Pontmain, petit village de Mayenne, de 1912 à 1959. Contemporain des voyants, il connaissait les moindres détails de l’apparition de la Vierge Marie aux enfants dans le ciel de Pontmain le 17 janvier 1871, alors que l'armée française en déroute n'oppose plus de résistance à l'invasion des Prussiens. Un bel enregistrement à écouter en famille, pourquoi pas à l’occasion des trajets en voiture, afin d’apprendre à aimer et prier notre Maman du Ciel.
Isabelle C.
Je chante Dieu toute l’année, paru en 2017 chez Mame (Livre-CD), 60 minutes environ.
29 chants et 19 versions instrumentales, sur une musique et des textes de Jean-François Kieffer ; des prières pour porter les âmes des enfants vers le Ciel. Les mélodies douces et joyeuses, adaptées aux très jeunes enfants, mettent de la lumière dans toute la maison !
Marie D.
Casse-Noisette, musique de Tchaïkovski, livre-CD paru aux Éditions Gautier Languereau, 26 minutes environ.
L’histoire de ce ballet, contée par la voix d’Élodie Fondacci, sur fond de la musique de Tchaïkovski. Un moyen de faire découvrir aux enfants (4-8 ans) les grands classiques !
Marie D.
La Pastorale des santons de Provence. Texte de Yvan Audouard.
Un conte de Noël qui nous transporte en pleine Provence, au gré du récit de l'Ange Boufaréou. C'est la nuit de Noël et l'arrivée du Divin Enfant va bouleverser les cœurs. Petits et grands découvriront que chacun, du gendarme au ravi, de la poissonnière au pistachier, est invité, avec ses misères et ses soucis, à la crèche. Une histoire pleine d'humour, de poésie et de profondeur, où chantent l'accent du midi, le souffle du mistral et les trompettes des anges en fête.
Lise D.
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