Semaine 2 : le Paradis
Herbert Hofer, The Garden of Even
La semaine dernière (cliquez ici pour lire cet article), nous avons fait la liste de ce qui n’allait pas, de ce qui était de trop et dont nous voulions nous délester dans notre vie. Cette semaine, repensons à Adam et Eve dans le jardin d’Eden. Avant de commettre le péché originel, ils étaient dans une béatitude totale. Ils se savaient aimés de Dieu, créés par amour, et pleinement heureux dans ce jardin luxuriant et abondant.
Pourquoi cela ? Parce que Dieu leur a donné un cadre. Il les a créés pour le bonheur, leur a demandé de porter du fruit, de se multiplier, et de jouir du jardin comme bon leur semblait. Seulement, ils n’avaient pas le droit de toucher à l’arbre de la connaissance.
Imaginons-les, inconscients de leur nudité, vivant dans ce paradis terrestre, en parfaite harmonie avec leur Créateur et avec la nature.
Comme c’est bon d’avoir un cadre, un jardin ! De savoir ce qu’il est bon de faire et ce qu’il n’est pas bon de faire !
Quel est mon cadre ? Qu’est-ce qui me contient, me sécurise dans ma vie ?
Qu’y-a-t-il dans mon propre jardin ?
Un besoin de sommeil, de sport ? Un temps de prière quotidien ? Un temps d’amitié ? Un travail ? Des enfants ?
Dieu m’appelle à jouir pleinement du bonheur qu’il m’a donné. Le temps en fait partie. Qu’est-ce que je fais de mon temps ?
Quel est mon cadre de vie, mon hygiène de vie, mon quotidien ?
Je peux prendre le temps de répondre à cette question et de m’en imprégner. Si j’ai tendance à me comparer, à « scroller » derrière mon téléphone, à rêver d’une vie meilleure, c’est l’occasion de remettre en question cette pratique. Dans l’idéal, comment je voudrais que soit ma vie avec Dieu ?
Maintenant, je peux, sur une page blanche, me dessiner avec une grande robe, et lui donner l’allure qui représente le mieux ce que je suis et ma vie telle qu’elle est. Je peux faire des motifs simples comme des volutes, des boucles, des vagues, y mettre des couleurs chatoyantes. Je peux ajouter une cape, une traîne, un diadème… Je peux aussi nommer ma robe et la colorer selon un thème (la robe de l’espérance, la robe de la paix, la robe de la joie…) Je peux aussi représenter cela sous forme de jardin.
Nous avons décidé de faire tomber nos masques, maintenant, décidons de ce que nous allons porter !
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