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La playlist de la Rédaction


Dans le métro ou en voiture, une serpillère à la main ou en étendant le linge, sous la douche ou encore en cuisinant, la musique est de rigueur ! Aujourd'hui, mesdames et messieurs, la Rédaction vous propose ses coups de cœur musicaux !




Des morceaux énergisants

Envie d’un petit peu coup de boost et de bonne humeur ? Peut-être trouverez-vous votre bonheur dans ce tiroir plein de souvenirs éclectiques. Du chant, de l’instru ; ça se fredonne, ça se danse, et ça peut même se partager !



Reel Around the Sun, Bill Whelan L'un des titres majeurs du spectacle Riverdance, cette musique est un festival de notes et de rythmique, où les uilleann pipes et les fiddles s'entremêlent avec virtuosité.


Spirit Orchestra Suite, Hans Zimmer Dans ce joli et tonique medley arrangé à l'occasion de sa tournée symphonique, Hans Zimmer fusionne quelques motifs phares du dessin animé Spirit, l'étalon des plaines dont il a composé la musique.


Rosanna, Weezer Belle reprise par Weezer du grand classique de Toto. Elle est fidèle, et pourtant subtilement appropriée : on sent les accents californiens que lui donne Weezer.


Quand tu chantes, Nana Mouskouri Une chanson entraînante, qui fait penser à du Paul Simon. D’ailleurs, pas étonnant : Paul Simon est un afficionado de Samba, et « Quand tu chantes » est une reprise… d’une chanson brésilienne. Pour écouter l’originale : Martinho da Vila, Canta Canta minha genthe.


Si la route te manque, Clo et Tim Beau duo de Chloé et Timothé, musiciens normands. Instrumentation épurée et chaleureuse, avec une certaine puissance dans les crescendos, tout cela avec des voix qui s’accordent à merveille. On entend leur sourire, et on sent la complicité des voix habituées à chanter ensemble !


A nos souvenirs, Trois cafés gourmands Un trio à la française qui fait penser à Boulevard des Airs. Un morceau beau et énergique. Quand on écoute les paroles, on est transporté vers nos années de jeunesse !


Pourquoi pas, Gus, feat. Les Frangines On y entend du « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni, mais sur un rythme sautillant, plein de joie ! L’instrumentation est riche, au moins 2 couches de percussions, et un mixage presque RnB. Un très bel accord de voix !


Quelque part, quelqu'un, Jean-Jacques Goldman « Elle a fait un bébé toute seule », était la piste précédent ce magnifique morceau de Goldman sur l’album « Entre gris clair et gris foncé » (1984). Peut-être qu’il lui a fait un peu d’ombre, c’est bien dommage ! Ce morceau est typiquement dans la veine de Goldman, on y retrouve de beaux arpèges à la guitare, un rythme de pur rock, et une voix alternant douceur et grande puissance. Un morceau à découvrir ou réécouter !


L'Aziza, Daniel Balavoine On aime ou on n’aime pas Balavoine : mais quelle voix ! Le gars ne voulait juste pas que ses chansons soient chantées en karaoké ! Un beau morceau rock, bien 1980, avec un solo de guitare électrique subtilement en pano et les chœurs. Le titre est sorti en 1985, juste avant la mort du chanteur en 1986, ce qui l’a propulsé dans le top 1 des ventes à l’époque.


On ira, Jean-Jacques Goldman Vous entendez les accords de Let it Be, au début ? Les musiciens adorent ce genre de petit clin d’œil. Clairement, par rapport à Quelque part, quelqu’un sorti en 1984, le style de On ira (1997) est plus proche de nous. Un saxo s’invite, les autres instruments (piano / synthé, guitare acoustique, batterie) formant un tout mélodieux, mettant en valeur la voix de Goldman. Une chanson énergisante… ou du soir, face aux étoiles !


J'arrive, Ben Mazué Premier titre de Femme idéale (2017), Ben Mazué mélange la chanson et le rap. Un titre à l’image de sa voix : tonique et plein d’une émotion puissante.


Shake It Off, Taylor Swift. Une chanson up-tempo, qui n’est pas sans rappeler Happy the Pharrell Williams (2013). Un pur hit pop ! Intéressant d’y entendre un saxo ressortir pour accompagner la voix sur les couplets. Pour ceux qui aiment la danse, le clip de cette chanson est assez drôle : Taylor Swift y assume ne pas savoir danser.


Zombie, The Cranberries Un morceau maintenant inscrit à la liste des immanquables du rock ! Entêtante, Zombie est aussi une chanson lourde et sombre : les guitares sont (très) saturées, les accords se résolvent sur un mineur, le solo ne « décolle » pas. Seule la voix de Dolores O’Riordan détonne, par sa légèreté, puis sa puissance, et, évidemment, ses phases de yodel.


I Was Made, Vinai, Le Pedre Et une dernière pour la route ! Le jeune duo italien s’attaque à ce classique de KISS, I was made for lovin’ you (1979). Ce titre respecte bien les codes de l’EDM (Electronic Danse Music), on y retrouve la plupart des effets de platines chers aux clubbeurs. Ceux qui connaissent la version originale regretteront peut-être la simplification de la mélodie ; les autres en voudront peut-être davantage : la collaboration de Vinai avec David Guetta en 2015 What I did for love vaut l’écoute !





Des morceaux calmes


Pas facile de se détendre lorsqu’il faut s’évertuer à trouver le morceau qui ferait bien l’affaire en cette circonstance. Avec de la chance, cette petite playlist vous épargnera au moins cet effort !



Into the west, Annie Lenox

Difficile défi que d'assurer la conclusion musicale de la trilogie de Peter Jackson. Pari néanmoins réussi avec ce titre à la fois mélancolique et solennel, soutenu par les vastes soupirs caractéristiques des instruments de Shore, et qui remporta l'oscar de la meilleure chanson originale.


Gabriel's Oboe, Ennio Morricone

Thème principal du film Mission de Roland Joffé, ce classique dans le répertoire du regretté Maestro demeure l'un des moments les plus attendus et les plus émouvants de ses concerts.


You look good to me, Oscar Peterson

Le morceau débute par quelques notes au piano, une basse frottée, un léger triangle… serait-ce une sonate ? Mais on sent bien que le triangle n’a pas vocation à rester, et il est remplacé en 0 :45 par un rythme résolument jazz aux balais sur la caisse claire… et suivi, léger et entraînant, par le piano d’Oscar Peterson. Quelques accords, et la mélodie part. Quel toucher ! Le morceau est calme, mais il fait swinguer ! Pour les non-jazzistes, n’ayez crainte : les mélodies restent parfaitement intelligibles !


L'envie d'aimer, chantée par Les Prêtres (et les autres titres populaires de leur répertoire, aux paroles pleines d'espérance)


Mon jardin d'hiver, chanté par Stacey Kent

Avec ses notes pianotées comme un chuchotement près du feu... on en vient presque à regretter l'hiver qui s'achève.


Petite Fleur, chanté par Henri Salvador

Composée en France par l’américain Sidney Bechet en 1952, Petite Fleur est rapidement devenu un standard du Jazz Nouvelle-Orléans. Ce titre a été repris avec succès par de nombreux interprètes, dont Tino Rossi et Henri Salvador en 1959. Dès les premières notes, « Si - les fleurs… », on sent le défi de chanter ce classique ! Graves, flottantes, ces deux premières notes ouvrent une grande et douce interprétation.


Je suis de celles, Bénabar

Une chanson pleine de poésie pour rendre hommage aux éclopées de la vie.


Je t'aimais je t'aime et je t'aimerai, Francis Cabrel.

Une des plus belles chansons d'amour qui existe, qui peut s'adresser à tous ceux qu'on aime, amour, amis, enfants.


Les passantes, Francis Cabrel.

Reprise d'une balade de George Brassens, pour toutes les femmes que l'on croise.


Divin exil, Ben Mazué

On a déjà rencontré Ben Mazué (« J’arrive », 2017) dans les morceaux énergisants : quelle différence avec ce morceau de 2020 ! Sur un fond orchestral de cuivres et de cordes, rythmé par une guitare folk au strumming léger, quasiment sans batterie (remplacée par un simple claquement de mains), Ben Mazué offre un morceau puissant, mais apaisé, serein. Une chanson de départ, à écouter dans une voiture, le matin, sur une belle route de campagne !


O « Fly on », Coldplay

Enregistrée en 2014, cette balade au piano, accompagné du velouté de la voix de Chris Martin, est dans la veine des grandes compositions du groupe britannique. Selon les versions, un silence (de 2 minutes ou inexistant) sépare le premier morceau « Fly on », du second, « O », sorte de morceau caché ; chorale angélique sur riff de basse.


We Sing. We Dance. We Steal Things, Jason Mras

Pour finir, le troisième album du chanteur américain (2008), sur lequel se trouve ses singles « I’m Yours » et « Lucky ». Constellé de guitares légères, de « jams », le son ensoleillé de Jason Mraz est un antidote pour les jours de pluie. A écouter avec mesure pour ceux qui parlent anglais et aiment prêter l’oreille aux textes : il y a de belles phrases, mais les paroles ressemblent parfois à des mots, entassés pêle-mêle. Qu’importe : parfois, on a juste envie d’une belle et légère mélodie, et cet album en est plein !




Les morceaux classiques


Rien que du très classique là-dedans, qui pourtant ne manque pas de variétés ! Traversez presque un demi-millénaire de zicmu en Europe, de la Renaissance au XXe siècle, en passant par les époques baroque, classique, romantique, impressionniste… nous les avons (du mieux possible) classées pour vous !



La Guerre de Clément Janequin

Pour les amateurs de curiosités, découvrez la guillerette polyphonie du prolifique chansonnier Janequin, racontant la Bataille de Marignan, à grand renfort d'exclamations et d'onomatopées, le tout en français de la Renaissance (plus intelligible avec le texte sous les yeux!) Virtuose et fanfaron.


Miserere Mei, Allegri.

Un incontournable dans l’histoire de la musique sacrée ! Basée sur une mélodie grégorienne, cette hymne céleste de style Renaissance (mais composée au 17e) alterne les voix multiples avec le plain-chant ; on y retrouve encore quelques discrètes étincelles de la liberté harmonique des modes médiévaux, alliés à la beauté de la polyphonie. L’oreille remarquera d’instinct ces changements subtils de tonalité qui sont comme des jeux de lumière dans un grand vitrail, et l’âme se sent emportée en même temps que les voix s’élèvent.


Marionas por la B, Gaspar Sanz, Laberintos Ingeniosos

Tout l’album vaut d’être écouté, mais ce grand classique charme particulièrement. En écoutant attentivement, l’on se rend compte que ce morceau, majestueux, n’est joué que par 2 instruments, et encore : une guitare, accompagnée d’une percussion. C’est le guitariste qui fait tout, sur une guitare espagnole baroque (5 cordes doublées, donc 10 cordes, ce qui donnent une tessiture riche à l’instrument). Si vous vous sentez l’envie de danser, ne résistez pas : la Mariona est une danse !


Suite in G Minor: Rondeau le Badin, Marin Marais

Belle et noble pièce de viole de Marin Marais, composée dans sa dernière année à la cour, en 1725. Le morceau n’est pas dénué de gaîté, mais la dominante est résolument mineure, et l’on sort de l’écoute de ce morceau légèrement élevé et nostalgique.


Aria de la suite n°3, de Johan Sebastian Bach

Une pure merveille de Bach, prenant la forme d’une longue phrase mélodique plusieurs fois renouvelée et incroyablement berçante, rythmée par un pizzicato doux. Elle se délie comme un long soupir dans lequel les instruments « chantent » presque, s’appellent, se répondent, puis s’effacent les uns devant les autres, et se taisent avant de renaître. Tandis que les uns tiennent leurs notes très longtemps, les autres font leur entrée dans un fondu continu. Profond et apaisant.


Requiem en Ré mineur, Mozart

Le requiem de toutes les légendes, à la couleur dramatique et majestueuse, avec des moments d’éclaircies non moins poignants. Inachevé, il sera complété après la mort de Mozart par ses élèves. À découvrir également en bonus, le splendide Amen fugué (exhumé bien plus tard) qui clôt la séquence du Lacrimosa, aussi puissant que le vertige choral du Kyrie !


La pastorale (symphonie n°6), Beethoven

Derrière la moue du grand Beethoven on devine une intense activité et un univers enchanté de notes qu’il s’en va saisir au vol dans son épuisette de génie. Dans ce bijou de 6e symphonie, on retrouve une composition d’un grand enjouement, avec des envolées claires et batifolantes de violons, accompagnés parfois de complices qui dansent avec eux à la tierce, des staccatos d’archets sautillants et des détentes çà et là, en grandes inspirations et expirations, repartant aussitôt en crescendo. Joyeux, tendre et folâtre, une promenade dans un monde merveilleux.


Sérénade, Schubert

Le chant du cygne de Schubert… à proprement parler, puisque c’est aussi le nom de l’œuvre d’où le morceau est tiré ! Écrite à l’origine pour une voix accompagnée d’un piano, cette sérénade à six temps s’est depuis déclinée à l’infini : chœur, piano instrumental, cordes, orchestre entier… Tantôt timide, tantôt hardie, pour s’assagir aussitôt, elle exprime délicatement les audaces et hésitations d’un cœur amoureux.


Lohengrin (Prélude), Richard Wagner

Envie de planer? Essayez l'envoûtant prélude du sixième opéra du compositeur allemand, qui fascina beaucoup d'auditeurs à sa sortie et au-delà, de Baudelaire à Berlioz, jusqu'à Chaplin! Subtil déploiement fractal d'une harmonie qui se tisse dans un enchaînement d'accords toujours recommencé...


Sérénade pour cordes en Mi Majeur, Op. 22: II. Tempo di valse, d'Antonin Dvorak

Si la Sérénade pour cordes de Dvorak propose en soi une variété d’ambiances et d’allures, le mouvement II « Tempo di Valse » en constitue le moment phare, regroupant les motifs les plus mémorables et déployant en peu de mesures une grande palette de thèmes : on passe de la valse syncopée à des rythmes plus rapides et saccadés, de tonalités mélancoliques à des expressions joyeuses et insouciantes. Dans la suite de l’œuvre, on en retrouvera notamment un écho doux et émouvant dans le mouvement Larghetto…


Beau soir, de Claude Debussy, chanté par Barbara Streisand

La voix grave et veloutée de Barbara Streisand rend ce morceau onirique ! Là où il pourrait avoir des airs de drame, ce chant mélancolique apporte la paix du soir.


Pomp and Circumstance Marche n°1 en ré Majeur de Edward Elgar

Savoureux et entêtant, composé par l'autodidacte Elgar, cet air très connu fut presque aussitôt adopté par le public comme hymne officieux d'Angleterre parmi les nations du Royaume-Uni, une belle reconnaissance que la consécration de ce compositeur marginal et catholique. Beaucoup de versions existent avec le texte "Land of Hope and Glory", mais d'abord à apprécier dans sa version instrumentale originale!


Jeux d'eau, Maurice Ravel

Comme une cascade, ce morceau coule, et notre imagination se fait emporter par le courant durant ces six minutes de voyage.


Ave Maria, dit de Caccini

Interprétée par un soliste ou par un chœur, on découvre et redécouvre de façon nouvelle cette œuvre au compositeur mystérieusement anonyme... La voix et les variations de sa partition sont particulièrement mises en valeur par la cadence lente mais résolue, ainsi que par la reprise en boucle par les instruments d’un ostinato de quartes ascendantes, qui à l’instar du canon de Pachelbel, permet de broder des mélodies variées tout en gardant une belle unité d’ensemble. Méditatif et d’une élévation suave.



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