L'été d'après
- Julie D
- 26 juin 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 juin 2021
Quand le soleil asperge de sa chaleur et de son jaune des rues pendant trois mois vidées, une tâche d’espièglerie contagieuse remplace ce fléau, non moins contagieux, que fut le virus.
On se panse les tensions et l'énervement accumulés, par un onguent lumineux et chaud.
Il imbibe nos émotions contenues et parfois contradictoires, pénètre un psychisme violenté et adoucit des humeurs caverneuses. En effet, en bon docteur, le soleil ne compte pas ses heures de service ; il nous claque dans l'iris dès l'aube pressée, et ne laisse pas retomber son aura dorée jusqu'à l'appel du sommeil, qui est pour l'homme repos et disparition.
L'été, il était temps.
En demi teinte. Oserons-nous nous laisser aller à la réjouissance? A tendre une paupière close de satisfaction et de délectation à ses rayons ? Comme c'est bon. Comme c'était rare. Oserons-nous ? Oserons-nous la parenthèse de l'égoïste plaisir estival quand, autour de soi, au détour d'une nouvelle lue dans un journal, d'un cancan rapporté dans la file d'attente du supermarché, d'un titre asséné à la radio, on n'a que trop conscience des heures lourdes et graves qui attendent le pays?
Oserons-nous l’insouciance d'une glace dégustée lors de la balade dominicale, sur les voies de berges pleines de pas et de paroles légères? Oserons-nous le soda qui rafraîchit une amitié en terrasse ? Oserons-nous la sortie des enfants du mercredi après-midi dans le parc, leurs pâtés de sable et leurs courses insensées ?
Qui osera éteindre l'enthousiasme des retrouvailles, des contacts, des embrassades, des étreintes, des cadeaux, des fêtes et de leurs danses ?
Fragile festin, destin troublé.
Là où il fait noir, cueillir ça et là des éclats de lumière ; là où arrivent les difficultés, ne pas oublier pour autant de maintenir le cap de notre humanité, et présenter crânement à l'avenir assombri, la certitude que ne passera pas ce qui constitue une signature de l'homme : ses attaches.
Attachés aux autres, liés les uns aux autres; non pas conceptuellement "parce que c'est chouette que la planète soit une belle et grande famille". Non, plus essentiellement, les liens d'abord familiaux. Nos premiers ports d'attaches. Nos branches initiales, nos racines imparfaites et vulnérables. Nos refuges, nos prisons, le théâtre du drame de notre humanité, le lieu de la vérification existentielle, des émois les plus fondamentaux, les joies les plus marquantes, et, jaillissant, dans ce trop plein d'amour maladroit qui nous dépasse, le nouveau petit frère, la nouvelle petite cousine.
Ne nous laissons pas paralyser par la peur légitime et saine ; sans délaisser une lucidité opportune, ne retenons pas pour autant nos manifestations de joie, d'émerveillement, de contemplation. Ne ternissons pas l'éclat de notre humanité ; nous nous perdrions de vue et ne saurions plus sur quelles bases reconstruire demain.
Il est des choses qui ne passeront pas. Il est des gardes fous qui nous préservent.
Alors oui à mille soleils; oui à un brin de rire et à une bonne blague entre deux nouvelles préoccupantes. Ils sont vie. Sceaux imprimés à notre être, soyons des fous de joie et tenons fermes. Nous nous le devons bien.
In Christo
Julie D
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