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Consécration aux Saints Cœurs Unis

"Les apôtres des derniers temps auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la Parole de Dieu, ils porteront sur leurs épaules l'étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la main gauche, les sacrés Noms de Jésus et Marie dans leur cœur" Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

J'ai été embarqué récemment dans une succession étonnante d'événements improbables qui m'ont amené à recevoir le scapulaire des Saints Cœurs Unis.


Reproduction de la porte du Tabernacle de la cathédrale Saint Louis de Versailles

Tout à toi, par Marie, la Rose des roses.

Pour servir ou périr.


Telle est la devise radicale de l'ordre de la chevalerie spirituelle. Cette consécration résonne comme un adoubement. L'arme n'est plus l'épée de fer, mais l'épée à deux tranchants de la Parole de Dieu.


Tout à toi : la devise de Saint Jean-Paul II - en résonance à l'appel du Bourget "France qu'as-tu fait de ton baptême?

Par Marie : à Jésus par Marie, médiatrice de toute demande et de toute grâce.

Rose des roses : en référence aux écrits de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort et de Saint Jean Eudes, avec un clin d’œil à Sainte Thérèse, la consécration fait de nous des roses vivantes (les boutons des chapelets). Objectif : rosaire géant !

Servir ou périr : est un contrebalancement du "non serviam" de Satan : Mieux vaut garder son âme bien vivante et éventuellement perdre son corps. Cette parole raisonne avec la prière à Saint Michel que je remets maintenant systématiquement à la fin de chaque dizaine de chapelet, voire avant les grands rendez-vous je fais même des chapelets à Saint Michel en remplaçant chaque "Je vous salue Marie" par la prière à l'archange Saint Michel.


Une consécration pour des temps de guerre


Il faut choisir son camp. Le temps du consensus mou est terminé. Ce consensus a détruit une part de notre Église bien aimée en l'empêchant de respirer, en entravant sa liberté, la liberté des enfants de Dieu. L’Église est par nature missionnaire, radicale, apostolique et libre à l'image de Jésus et des premiers apôtres. L’Église n'est pas un organe de discussion avec le pouvoir temporel, contaminé par l'air du temps, mais reçoit ses orientations de Dieu le Père tout puissant, Lui, l'intangible, qui a consenti aux hommes un pouvoir temporel qui par orgueil se voient au sommet du monde visible et invisible. Une Église qui n'est pas missionnaire est une Église malade. Et pour être missionnaire, il faut convertir son cœur et le reconvertir sans cesse. On n'est jamais arrivé dans un espèce d'état de grâce définitif dans lequel tout combat aurait disparu.


La guerre, ce n'est pas la guerre civile que trop de français entrevoient douloureusement et que certains préparent concrètement face à un Islam grandissant. Ce n'est pas non plus une lutte à mort avec les forces athées de la contrôle et de destruction de la vie. Il est question d'une guerre spirituelle. C'est la bataille de l'armée des Cœurs Unis de Jésus et de Marie qui rend coup pour coup aux attaques du démon sur le monde. Un coup de Satan? Un rosaire, un millier de rosaires, un million de rosaires en réponse. Un acte d'amour pur et gratuit, humble car confiant en la puissance du Tout-Puissant. Une armée invisible aux yeux du monde, cachée dans les âmes. Cette guerre là est déjà gagnée d'avance, et nous pouvons hâter la victoire.

Le combat est un rapport de force. Nous, chrétiens, et je m'y inclus, sommes sourds aux appels de Jésus et de la Vierge a engager ce combat spirituel incessamment demandé non seulement à chaque apparition, mais plus simplement à chaque messe et à chaque passage de l’Évangile. C'est le combat de l'amour et de la prière. Sans nous en rendre compte car dedans jusqu'au cou, nous sommes vautrés dans notre confort matérialiste, occupés à vivoter dans le camp de l'ennemi que nous rejetons à la messe, nos diners mondains ou nos repas de famille. Notre inaction est coupable. Admettons-le. Nous pouvons aussi faire un pas de côté en nous abritant derrière une forêt d'excuses : "ce combat n'est pas le mien", "chacun à sa vocation, la mienne est différente", "je dois d'abord faire mon devoir d'état",...


Mais je veux planter un clou sur un point bien précis. J'en suis désolé. j'entends trop de catholiques jugeant tout ce qui lui est différent avec désinvolture, mépris et orgueil, comme si ils détenaient la vérité et le droit de juger les autres avec une condescendance autant inconsciente qu'insupportable. Ces jugements, nous les retrouvons partout, en particulier au sein de l’Église où les différentes sensibilités sont convaincues de leur supériorité sur l'autre. Alors que disons-nous de ceux qui sont en dehors de l’Église? Ceux-là même pour lesquels Jésus est venu.


Je lisais Perceval. La première phrase du Prologue m'a interpelé : "Celui qui sème peu récolte peu". Que sommes-nous appelé à semer après tout ? C'est pas très compliqué. L'amour. Et pas l'amour de nos proches et semblables, l'amour de nos ennemis. A la suite et la demande de Jésus.


Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu car Dieu est amour.


C'est un bon résumé de l’Évangile. La lettre de Jean est un bijou. Un catholique est habité par l'amour de Dieu issu d'une rencontre personnelle car l'amour est relation, il se vit au niveau du cœur. L'amour n'est pas une pensée issue de l'intelligence. L'intelligence est ordonnée au cœur et au réel pour que le raisonnement soit juste. Ceux qui n'ont pas fait cette rencontre, cherchez-là avec votre cœur ! Jésus nous le demande et nous promet une réponse.


Le champ de bataille se situe dans nos cœurs, pas dans les cités ou les trottoirs parisiens. Ces combats sont contre-productifs, au mieux incompris.


Un catholique aime. C'est le socle de sa parole.


C'est enveloppé lui-même de cet amour inconditionnel reçu de Dieu trinitaire qu'il pourra aussi dire la vérité : la parole de Dieu est tranchante comme l'épée. ça coupe, ça pique, ça fait mal. Oui, mais la vérité rend libre. Cette vérité n'est audible que si elle est offerte comme un cadeau d'amour est celui à qui elle est adressée. En cela elle n'est pas jugement, mais annonce et partage d'un trésor d'amour, d'un trésor divin.


Un chrétien raciste est un oxymore. Un chrétien homophobe est un oxymore. ça n'existe pas. L'un ou l'autre, de chrétien ou homophobe, est le vrai visage de la personne. Soit il est chrétien, soit il est raciste.


Aller à la rencontre et tomber les peurs


La peur tombe lors de la rencontre. Sans rencontre, la peur s'enracine et devient une pierre au fond du cœur. Ce que j'observe, c'est que la peur de l'inconnu provoque une défiance et dresse des barrières. La première fois que j'ai été mis en face de jeunes de cités, parfois anciens caïds ou sans papier, souvent musulmans - bien que la distinction entre la foi et la communauté de vie est bien difficile à faire - c'était lors d'un camp "au Cœur des Hommes" que j'animais : je n'en menais pas large. Je me demandais même si tout cela n'allait pas finir dans le sang, tellement nous les projetions dans un monde radicalement catholique avec adoration, chapelet et prière des frères. Cette rencontre se déroulant en pleine période d'attentats. Eux non plus n'en menaient pas large. Comme nous n'avions jamais rencontré de Mohamed de près, ils n'avaient jamais rencontré de Jean-Benoît-Marie de près. Et l'un est autant impressionnant que l'autre en fait. La peur réciproque empêche tout relation. La peur n'est pas l'amour. L'un domine à l'autre. Jésus nous appelle à dominer par l'amour. Les appréhensions sont tombées dès le lendemain matin lorsque nous abordons la vulnérabilité. Nous revenons souvent à cette occasion à l'enfance, et nous avons mesuré la souffrance de ces jeunes. Ayant vécu de tels drames, comment les juger. on comprend leur révolte et leur comportement. Tout le monde de détend et devient frère, sans jugement mais dans la relation des cœurs. Retrouver son cœur me semble être la clé qui élève des ponts liant des terres improbables. Certains jeunes ont fini a genoux devant le saint sacrement se levant au milieu de la nuit pour prier Jésus avec leurs nouveaux frères chrétiens. Ils ont fini à genoux devant la croix de Jésus, prenant des engagements de vie et recevant la bénédiction de l'évêque. On se pinçait pour vérifier que nous ne rêvions pas. Nous ne rêvions pas.


Un chrétien maudissant et critiquant tout ce qui ne lui ressemble pas (la critique est une malédiction - "dire du mal" en latin), reculé sur son petit territoire entre soi de "chrétiens petits bourgeois" comme le dit si bien Emmanuel Mounier, des chrétiens s'entourant de barbelés, cachés, tapis, terrés, vivant dans une réserve telle l'autruche dans la savane, celui-là n'est pas un chrétien.


La foi chrétienne n'est pas sociale, mondaine ou privée. Elle est surcroit de vie, radicalité et risque. Elle est témoignage. Encore faut-il avoir une vie personnelle digne de pouvoir témoigner. Si ce n'est pas votre cas, réveillez-vous ! Ne soyez pas ces vierges folles endormies, toutes paniquées quand leur âme se réveille enfin sur leur propre inconsistance !

Nous sommes prévenus à chaque ligne de l’Évangile. Débouchons nos oreilles, ouvrons nos yeux que Dieu nous guérisse. Pardon de le dire avec autant de clarté, mais il va falloir revenir à la réalité de la radicalité évangélique. L'homme et la femme de Dieu sont mis en mouvement par l'amour, suite à une conversion personnelle qui n'est autre qu'une rencontre avec Dieu trinitaire. C'est la seule chose que nous devons chercher individuellement dans notre démarche spirituelle : la rencontre avec Jésus, avec le Père et avec l'Esprit. Elle est pour tous. La foi chrétienne n'est pas une philosophie ni une pensée, ni une sagesse ; elle dépasse tout cela et comporte tout cela comme une conséquence naturelle d'une rencontre avec Dieu qui dit à chacun de nous : "Tu es mon fils bien aimé / ma fille bien aimée, en toi j'ai mis tout mon amour"

Si vous vous plaignez que Dieu ne se soit pas manifesté à vous, filez l'adorer dans son saint sacrement, de préférence de nuit, et posez-vous devant lui. Suppliez-le, accueillez-le, faites vous présent à Sa Présence. Lui, le fidèle, est là. Nos cœurs et nos intelligences sont obstrués par les soucis du monde. C'est le lieu privilégié de la rencontre. Je me souviens d'une sœur de communauté mariale frappée par le témoignage de miracles dans les familles dont un membre adore pendant la nuit. Je rends grâce à Dieu pour toutes ces paroisses dont la mienne qui permet ces temps d'adoration nocturnes.


Revenons à Lui



"Tu es mon fils bien aimé, en toi j'ai mis tout mon amour". Cette parole me projette 30 ans en arrière, lorsqu'à 17 ans, je me trouve dans la chapelle du séminaire de Poznan en Pologne, lors des JMJ de 91 à Czestochowa. Il fait nuit, la veillée de prière est terminée, je ne sais trop pourquoi je reste devant cet ostensoir. la chapelle se vide. D'un coup, je ressens une puissance d'amour qui m'enveloppe et fond sur moi, sans que je puisse m'en échapper alors que je contemple Jésus. Je ressens une grande chaleur me couler dessus et me pénétrer. Cette chaleur, c'est d'abord une personne. et une personne qui m'aime avec une puissance qui manifestement se retient car je sens qu'elle est au maximum de ce que mon cœur peut recevoir. Je suis enveloppé dans cet amour, et j'entends la parole du Père qui coule dans mon âme tel le miel du Liban, comme du sucre délicieux, onctueux, coulant en moi et remplissant mon âme. Je suis saisi, très ému, incapable de bouger un doigt, je suis bloqué là à vivre et me nourrir de ce moment qui sera fondateur pour moi. ça y est, j'ai rencontré Dieu pour la première fois. J'en pleure de joie.


Dis-leur, (...) c'est le temps ! c'est aujourd'hui c'est maintenant et ce n'est pas demain

Il se lève actuellement en France un vent de rosée d'une aube nouvelle, car il s'agit bien de la France. Plusieurs paroisses se sont déjà consacrées, des évêchés aussi. L'objet est de répandre cette consécration à toute l’Église de France, dont nous sommes tous. Le souffle puissant d'une tempête que rien n'arrête et pourtant discret comme la bise légère. Marthe Robin annonçait que la France tomberait très bas et qu'elle se relèverait à la vitesse du rebond d'une balle. Avons-nous touché de fond ? Pas encore ; mais déjà ce rebond se prépare dans les cœurs. Il ne s'agit évidemment pas d'un rebond lancé à la force des bras armés. Bien sûr. Le ressort de ce rebond ne peut être tendu que par une puissance spirituelle.


J'invite chaque lecteur à se consacrer aux deux Saints Cœurs Unis de Jésus et de Marie en faisant un pacte d'alliance et recevant le scapulaire. Je mets ici la consécration aux deux cœurs, méditez-la avant de vous engager. Invitez vos proches et ouvrez la voie à la consécration de vos groupes constitués car nous ne souhaitons pas recréer de nouveaux groupes s'ajoutant à vos engagements existants, mais simplement ajouter cette consécration aux groupes déjà constitués. Que vous soyez engagé dans une équipe Notre Dame, un Conseil Pastoral, une EAP, une maisonnée de l'Emmanuel, un groupe de la Vierge de Schoenstatt, une cordée "Au Cœur des Hommes", une famille, un groupe de prière des mères, ou n'importe quoi d'autre, soyons tous des Cénacles vivants, des "Petites Couronnes" priant les cœurs unis, offerts à eux et appelant au redressement de notre belle France, que ce redressement soit temporel ou spirituel. Mais d'abord spirituel.



Divin Cœur de Jésus, transpercé par Amour pour nous, Et Cœur Immaculé de Marie, embrasé de la même flamme d'Amour, me voici avec le désir sincère de me consacrer à vos Deux Saints Cœurs par un Pacte d'Alliance total et absolu. Je veux ainsi adhérer pleinement à l'Alliance de vos deux Cœurs, totalement consacrés au dessein de Salut du Père des Cieux pour l'humanité et la création toute entière. Alors je vous en supplie, envoyez-moi, maintenant, l'Esprit Saint pour embraser mon Cœur de l'Amour même de vos deux Saints Cœurs Unis. Par l'intercession du bienheureux Saint Joseph, la premier des consacrés à l'Alliance de vos Deux Saints Cœurs, veuillez accueillir et faire fructifier mon humble consécration. "Tout à Toi, par Marie, la Rose des roses. Pour Servir ou périr"

Post inspiré de la lecture "Les secrets du Roi" de Virginie Résiac





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