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illustration : Penelope Bagieu https://www.penelope-jolicoeur.com/
En ces temps de soldes, quand on aime de temps en temps ne serait-ce que se promener devant les vitrines, lorsque le frisson de l'achat nous chatouille déjà les oreilles, il est bon de se poser quelques bonnes questions, surtout si les sirènes du magasin d’en face s’avèrent trop enivrantes…
De quoi ai-je vraiment besoin ?
Dans un souci de freiner ce qui n'est parfois que de la gourmandise, il est raisonnable, avant de partir faire les magasins, de se poser objectivement la question. De quoi ai-je vraiment besoin ? Quelles sont les pièces à remplacer ou les indispensables qui me manquent ? On se pose la question, et on se tient à nos besoins. Et gare aux pièges de la "bonne affaire" : « Un jean trop grand soldé à 50% reste un jean trop grand ! ».
Ai-je des vêtements qui vont avec ce produit ?
Le cercle vicieux classique : on trouve ce vêtement qui nous plait particulièrement, et arrivé chez soi on se rend compte que rien dans notre maison ne va avec. Il faut donc ressortir acheter ce qui nous manque… Etc... Quand ce n'est pas qu'après avoir acheté sur un coup de tête cette sublime robe dos nu on réalise qu'on ne l'a jamais sortie faute d'occasion! Essayez donc d'anticiper les occasions et d’assortir vos futurs vêtements avec ceux que vous possédez déjà, vous les porterez plus facilement !
Ce vêtement me plaira-t-il toujours dans 5 ans ?
Ce n’est pas toujours le cas ! Alors avant de fondre pour ce pull indispensable ou ce chemisier canon, demandez-vous si d’ici quelques années il vous plaira toujours. Et si non, est-ce vraiment la peine d’effectuer cet achat ?
Est-ce que je peux me le permettre ?
Question simple et indispensable mais inévitable : quelles soldes puis je m'autoriser? Fixez-vous un budget, et on s'y tient ! Le plaisir d'avoir su être raisonnable n'en sera que plus grand!
En quoi cela participe-t-il à mon bonheur ?
Notre société nous a convaincus qu'acheter rend heureux. Parfois c'est l'acte même de l'achat qui libère chez nous des endorphines. Alors on respire, on souffle, on prend du recul sur ce magnifique plat en faïence intransportable et extrêmement fragile et on se pose les bonnes questions :)
Marie Lefèvre, co-auteur de J’arrête de (sur)consommer ! 21 jours pour sauver la planète (et mon compte en banque !) (Ed. Eyrolles), a imaginé une méthode pour avoir un comportement plus sain lors de nos achats. C’est la méthode B.I.S.O.U :
B comme besoin : à quel besoin cet achat correspond-t-il chez moi ?
I comme immédiat : si l’on sent qu’on en a envie immédiatement, il faut qu’un petit warning s’allume.
S comme semblable : est-ce que je n’ai pas déjà à la maison un objet qui a les mêmes fonctionnalités ?
O comme origine : d’où vient cet objet ? Qui l’a fabriqué ? Dans quelles conditions sociales ? Dans quel pays ?
U comme utilité : en ai-je vraiment besoin ?
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